Gazou

Le yaoi... Enfin. Depuis le temps que je voulais écrire un article là dessus, c'est pas trop tôt. Je ne prétends pas vous faire une thèse là-dessus, je suis trop flemmarde pour ça, et d'autres gens l'ont déjà fait, ou le feront bien mieux que moi. Non non non... Je veux juste évoquer dans le Coin Pervers, l'un des aspects de ma perversion, et un grand pan caché (enfin ça dépend pour qui) de ma vie.

Je suppose que tout le monde sait ce qu'est le yaoi, tout de même ?
Petite explication pour les incultes : le yaoi présente des relations homosexuelles (du cul et des sentiments, quoi, prenons pas des pincettes) entre hommes. Yaoi = Yamete Oshiri ga Itai ("arrête j'ai mal au cul !" XD). ya un autre sens plus "sérieux", mais allez chercher par vous-même, j'ai pas envie d'ouvrir une nouvelle page.


Voilà, les banalités sur le yaoi une fois énoncées, je suis débarassée du baratin habituel. Passons enfin aux choses plus concrètes.

Revenons à la source du mal des choses.


Je ne me souviens pas m'être mise au yaoi à une date précise, forcément. Mais j'ai été amenée à devenir fanatique peu à peu, sans même m'en rendre compte. Déjà, je n'avais jamais eu d'à-prioris à la con sur l'homosexualité, ce qui a bien aidé, sûrement. Avant, je pense que je m'en foutais royalement. C'était : *haussement d'épaules* "Bah qu'ils fassent ce qu'ils veulent..". J'y pensais même pas, tiens, ça faisait pas du tout partie de mon petit univers.

Je pense que s'il faut donner une date, ça sera celle de l'année où j'ai découvert les joies d'internet, au collège. Histoire de m'occuper, je lisais des nouvelles dans la section Romance (ouais, l'équivalent des harlequins, quoi). Des trucs hétéros et un chouilla niais, bien entendu. Et puis un jour..

*roulements de tambours*

.. je suis tombée sur un texte chaud-chaud-chaud, qui relatait une relation vite fait entre un homo et son pote hétéro. J'aimerais vraiment le relire aujourd'hui, tiens. A y repenser maintenant, c'était pas grand chose, y'avait juste du matage sous la douche, un massage et une fellation. Par rapport aux trucs que je lis aujourd'hui quotidiennement, non, c'était vraiment pas grand chose. Et pourtant ! C'était vraiment bien écrit, et je l'avais relu plusieurs fois, fascinée. J'avais alors remarqué que la plupart des filles, dans les commentaires, avaient à peu près aimé autant que moi, alors que la plupart des gars disaient que c'était dégueulasse/gênant/pervers et gnagnagna. A partir de là, j'ai écumé tout le site pour trouver d'autres textes du même genre, mais à ma grand déception je n'avais rien trouvé.


J'en étais restée là, la petite graine de yaoi plantée dans ma tête, qui n'attendait que de germer à son heure. J'ai ensuite découvert les mangas (une amie me forcait à en lire, au début.. ouh, c'était ya si longtemps !). Et certains de ces mangas m'ont frustrée, tellement les relations entre hommes dedans pouvaient parfois être puissantes, ambigues, mais jamais assez développées à mon goût !

Et en traînassant sur internet (toujours..), je suis peu à peu devenue accro de fanfictions. Au début, bien sûr, je lisais surtout de l'hétéro, mais je m'en suis très vite lassée pour me mettre au yaoi. Et voilà, le sort en était jeté. Arrivée au lycée, j'étais devenue fan de yaoi et de yuri.


C'est vrai, rien de mieux que les fanfictions et les doûjinshis pour défouler la frustration engendrée par certains mangas !! Surtout quand ça case des ennemis/rivaux/meilleurs amis ensemble ! XD

Je pense avoir lu à peu près tous les mangas yaoi downloadables sur internet (je n'ai malheureusement ni IRC, ni Bittorent ! Je manque beaucoup de trucs, du coup). Quelques mois avant le bac, j'étais tellement désespérée de n'avoir plus rien à lire sur le site de fanfictions (bé oui, j'avais lu tout ce qui existait en français !), je me suis mise à lire les fanfictions en anglais, tous les jours, pendant des heures, entourée de dicos. Je me souviens même plus de combien de nuits blanches j'ai pu passer ainsi. Et finalement, c'est grâce à ça que j'ai eu la moyenne (et même un peu plus !) en anglais au bac.. la classe, non ?


Aujourd'hui je fais des JDR sur internet, parfois yaoi. J'en commence d'ailleurs un excellent, là ! C'est limite si je suis pas tombée amoureuse de mon perso ! Raaah... Hum, pardon *se reprend* Sur MSN aussi, avec Bunny (d'ailleurs, coucou toi, je sais que tu viendras lire cet article, petit scarabée pervers ^^).

J'ai contaminé récemment une amie, qui contamine elle aussi ses amies de son côté. Je me suis auto-proclamée Grande Gourou de la secte pour le Yaoi ! Le yaoi au pouvoir, les amis !

Voilà pour la petite histoire.

"Mais qu'est-ce qui te plaît à regarder des mecs se toucher ?" : Procédons par ordre pour répondre à cette question stupide . Oui oui, comme les disserts du lycée, vous savez, le fameux : "oui-non-peut-être". Quoique là, de mon point de vue, je n'ai pratiquement que des éléments POUR le yaoi !

C'est parti !

1) Quoi de mieux pour une fille que de mâter deux beaux mâles et leurs tablettes de chocolat se faire des papouilles ? Deux beaux morceaux alléchants en une image !

2) Personnellement, les relations hétéros dans les mangas me gonflent. Souvent trop cliché. La fille niaise sans personnalité. Le ténébreux qui fait trois têtes de plus qu'elle et la plaque de temps et temps contre les murs... Non, vraiment, rien de mieux que le yaoi pour casser ce schéma emmerdant et réducteur, sans aucune difficulté ni subtilité. Marre des mangas avec le mariage et les mômes à la fin, sérieusement. En plus, j'aime pas les mômes. Là, dans le yaoi, les deux tourtereaux ont d'imposants obstacles à franchir ou accepter ensemble. Leurs préjugés, le regard de la société, la famille et les amis, le cul (qui dominera ?? lol XD), les doutes, la stérilité de leur amour quelque puissant qu'il soit, etc etc... C'est tellement passionnant ! ^_____^

3) Bien sûr, comme partout, ya aussi des yaoi tout pourris (surtout ceux tout niaiseux qui se contentent de recalquer la relation hétéro chiante, avec le soumis méga efféminé, etc.. erk !) Pour éviter ça (ainsi que les trucs trop gores avec torture et viol à chaque page), je vous conseille l'édition Biblos si vous apprenez le japonais. Sinon, toujours Biblos : vous pouvez trouver des traducs en français ou anglais sur internet...

4) Que dire encore ? J'adore le yaoi ! Voilà ! ^____^

Sur ce, je vais aller lire un peu de yaoi, bonne matinée/journée/soirée à vous tous qui avez lu jusqu'ici !

Et longue vie au YAOI ! ^_____________________________^